Le Quotidien de l'Art

Acteurs de l'art

Kris Lemsalu 

Kris Lemsalu 
Kris Lemsalu, "Time after time is our time" (détail), 2019.
Courtesy Kris Lemsalu et Temnikova Kasela gallery.

Lèvres barbouillées de rouge, sourcils revêtus de tâches noires... Hostile aux étiquettes, l'Estonienne Kris Lemsalu s'est inventée une identité hybride, polymorphe, voire un peu punk, afin de se distancer du monde et mieux en révéler les soubassements. Cette étoile montante de l'art contemporain (elle représente notamment le pavillon estonien à la Biennale de Venise 2019) s'était donnée à connaître à l'international en 2015, à Frieze New York, avec sa performance Whole Alone II, qui la montrait gisant à plat ventre sur un lit, à l'intérieur d'une carapace de tortue pesant une centaine de kilos. Le corps se révélait ainsi comme un fardeau, vecteur d'inégalités, de préjugés et de discriminations. Elle présente ici une installation intitulée Time after Time is our Time, poésie visuelle sur le temps et l'intimité, dans laquelle elle a suggestivement mêlé deux horloges reliées par une corde, des mains en céramique et un tapis à son motif de prédilection, le lit.

Kris Lemsalu, "Time after time is our time" (détail), 2019.
Kris Lemsalu, "Time after time is our time" (détail), 2019.
Photo Alfred Weidinger/Courtesy Kris Lemsalu et Temnikova Kasela gallery.
Kris Lemsalu, "Time after time is our time" (détail), 2019.
Kris Lemsalu, "Time after time is our time" (détail), 2019.
Photo Johanna Ulfsak/Courtesy Kris Lemsalu et Temnikova Kasela gallery.

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