« Nous achevons un projet de 20 ans d’âge », souffle, aussi soulagé qu’excité, Thomas Charenton, adjoint au directeur des Musées et du Patrimoine de Dijon. Imaginé en 2001 avec l’écriture d’un projet scientifique et culturel, le nouveau musée des Beaux-Arts de Dijon ne verra l’aboutissement de sa métamorphose que demain. Contrairement à d’autres villes moins chanceuses, ici nul retard de chantier ou errances politiques.
130 000 œuvres
Le délai répond à l’envergure du projet. Il a fallu tout à la fois restaurer les façades et les espaces historiques du monument, tel le Salon Gaulin qui a retrouvé son état du XVIIIe siècle et ses couleurs originelles. Les fenêtres de l’étage…