« C’est important pour nous que la foire reste à taille humaine et qu'elle ne devienne pas un mastodonte », explique son directeur Thomas Hug. Sa cousine suisse, artgenève, dont il a pris les rênes en 2012, suit le même modèle : pas plus de 80 exposants, une programmation de qualité et, pour la première fois, une fusion avec le salon de design PAD. Des atouts qui confèrent aux deux foires une ambiance particulièrement paisible, très prisée parmi les exposants : « C’est agréable de pouvoir prendre le temps de discuter », notait Kamel Mennour, enthousiaste, le jour du vernissage. D'autres, comme Alex Nogueras (galerie Nogueras Blanchard, Barcelone et Madrid), qui participait pour la première fois, y voyaient l'opportunité de découvrir des pièces plus inattendues et de faire des rencontres plus qualitatives : « Dans les grandes foires, on a l'impression de devoir expliquer tout le temps. Ici, les échanges sont moins fréquents, mais nous avons presque toujours affaire à des acheteurs potentiels », note-t-il.
Des ventes irrégulières
Le calme n'a toutefois pas bénéficié à la galerie espagnole, qui se plaignait samedi d'un démarrage…