Il s'agit de la première édition du PAD à Monaco, une association avec Thomas Hug qui se prolonge après l'expérience d'artgenève. Seriez-vous venu seul à Monaco ?
Non, nous n'aurions pas créé une édition du PAD à Monaco seuls. Étant donné qu'artmonte-carlo a déjà une antériorité sur le lieu et sur l'organisation, cela a facilité les choses. Je connais bien cette ville par ailleurs, mon père ayant été président de la Biennale de Monaco pendant 30 ans. À cette époque, les marchands et les joailliers ont très bien travaillé avec la clientèle internationale.
Quelle est cette clientèle que vous visez aujourd'hui ?
Entre artmonte-carlo et le PAD, il y a une dynamique qui peut attirer des amateurs installés à Monaco bien sûr, mais nous pouvons rayonner jusqu'à Marseille et sur toute la Côte d'Azur, Venise et l'Italie du Nord, le Sud de la Suisse. Monaco est une place financière moyenne, où les gens habitent de plus en plus : il y a 900 familles résidentes belges inscrites au consulat de Belgique, suivies par des Anglais, des Américains...
Est-ce que le goût se mondialise avec une telle clientèle internationale ?
Oui, le goût s'internationalise pour quelques-uns autour de grands noms historiques et d'un certain design contemporain.
Certains marchands sont des fidèles du PAD et vous suivent dans plusieurs ville ?
Oui, certains participent également aux éditions de Paris, Londres et Genève, comme Walid Akkad, Lorenz Baümer, Karry Berreby, Gate 5, Maison Rapin, les galeries Mermoz, Ratton, Negropontes, Dumonteil, Oren Nataf, Cipriani, Objet d'émotion by Valery Demure...
Vous n'organisez pas de tables rondes ou de conférences sur vos foires. Pourquoi ?
Je considère qu'il est essentiel de laisser le marchand rencontrer le client, le collectionneur, l'amateur ; c'est par cette rencontre qu'il peut faire œuvre de pédagogie, d'accueil, de sincérité et transmettre sa passion.