Ces nouvelles bases vont permettre, selon Mireia Massagué, la directrice du « lieu » (leku, en basque) dédié aux œuvres du sculpteur basque Eduardo Chillida (1924-2002), « l’adaptation du musée au XXIe siècle, avec un meilleur accueil du public : l’installation d’Internet, une boutique et une cafétéria avec un chef de renom. »
Chez le « forgeron »
Dans la fraîche clarté d’avril se dressent, sur fond d’herbe verdoyante, les majestueux totems d’acier Lotura XXXII (Union XXXII), Buscando la luz I ou l’Hommage à Balenciaga. Du sol sourdent, telles d’imposantes souches, des créations plus horizontales ou minérales, Lo profundo es el aire ou Harri IV, en granit. Le caserío, maison de maître basque traditionnelle datant du XVIe siècle, abrite des œuvres de petit format, en acier Corten avec leur fameuse patine de rouille, ou des installations en feutre, des sculptures en argile chamottée, des dessins à l’encre de Chine, les Aromas, ces intuitions…