Le Quotidien de l'Art

Le casse-tête du stockage d'œuvres 

Le casse-tête du stockage d'œuvres 
Opérations de conservation et stockage au Crédit Municipal de Paris.
© Gilles Rolles.

Évolution des normes de conservation, développement des collections, manque de place… La question des réserves figure en haut des priorités des musées et des collections privées.

Le sujet n’a rien de glamour. Le stockage est pourtant l’un des enjeux les plus cruciaux pour les galeries, collectionneurs et institutions, contraints de repousser les murs. Selon le rapport Art Basel-UBS de 2017, 20 % des marchands mettraient plus de deux ans à se défaire de leur inventaire. Ce manque de fluidité les contraint à immobiliser les œuvres sur une longue durée. Les grands locaux étant rares à Paris, les galeries jonglent bien souvent avec plusieurs lieux de stockage. Hervé Loevenbruck slalome ainsi entre sept espaces : un à la galerie, cinq en proche banlieue et un dernier en province. En sus de ses deux petites réserves in situ, la galerie Georges-Philippe et Nathalie Vallois dispose de deux lieux à Vitry-sur-Seine, un à Cholet, sans compter une location chez Art Transit. Son confrère Michel Rein navigue, quant à lui, entre trois locaux. « Rue de Turenne nous avons un espace de 40 m2 pour accueillir quelques jours les œuvres qu’on montre aux collectionneurs, détaille le galeriste parisien. Notre stockage principal est dans la région de Meaux, où nous avons environ 400 m2 et nous avons également en Touraine un stockage de 300 m2 pour des œuvres très volumineuses ou celles dont nous savons qu’elles bougeront peu. »

Les coûts, qui représentent 7 % des charges…

Le casse-tête du stockage d'œuvres 
Le casse-tête du stockage d'œuvres 

Les abonnés ont accès à l'intégralité des articles du Quotidien de l'Art.

Découvrez toutes nos offres d'abonnements.

Je m'abonne

Article issu de l'édition N°1697