Sous les voûtes du palais Brongniart, pour la 28e édition du Salon du Dessin, les piliers de l’événement sont bien sûr au rendez-vous, mais plusieurs galeries ont fait leur apparition cette année.
Au Salon du Dessin, recentrage sur l'ancien
Plus d’erreur de casting comme ce fut parfois le cas, les nouveaux arrivants se révélent parfaitement en phase avec l’esprit du Salon : la galerie Lancz apportait des dessins belges et symbolistes, Christopher Bishop et José de la Mano ne proposaient que des dessins anciens, opposant un beau démenti à ceux qui dénoncent une trop grande présence des feuilles modernes – voire contemporaines – au palais de la Bourse. Il faut aussi saluer l’effort fait en ce sens par Antoine Tarantino, dont aucun des dessins italiens n’était postérieur à 1800. Les institutions américaines ont su saisir les plus belles opportunités de la foire : le superbe vaisseau d’Eckersberg (autour de 45 000 euros) et le magnifique Bacchus de Canuti (environ 55 000 euros) exposés par la galerie Aaron – qui se déclarait ravie de cette édition – vont très bientôt rejoindre des musées d’outre-Atlantique.