« Art Basel met sur un pied d'égalité les galeries locales et les enseignes occidentales qui se sont installées à Hong Kong », rappelait Marc Spiegler, directeur général d'Art Basel, lors du vernissage VIP de la foire. Il répondait ainsi à la question brûlante au cœur de la scène artistique de la ville, où ont pris racine de nombreuses galeries occidentales depuis une dizaine d'années (dont Lévy Gorvy, qui inaugurait son nouvel espace la même semaine) notamment en raison de ses avantages fiscaux et de son autonomie par rapport au gouvernement central. Avec son programme vertigineux de 242 galeries, à 50% asiatiques, la foire permettait de pallier ce déséquilibre et offrait, simultanément, une vision d'ensemble. « La foire accueille de nombreux commissaires d'exposition en quête d'œuvres pour des biennales ou des institutions. Elle leur permet de se faire une idée des principales tendances sur le continent, qu'ils peuvent ensuite approfondir », nous explique Adeline Ooi, directrice d'Art Basel Asie.
Des ventes décisives dès le premier jour
Ce sont toutefois les grandes enseignes qui ont engrangé, dès le premier jour, des transactions dépassant le million : un Baselitz adjugé à 1,6 million de dollars chez…