Le Quotidien de l'Art

Le chiffre du jour

66 Le nombre de galeries supplémentaires à Art Basel Hong Kong 2024

Le contexte économique n'est pas au beau fixe en Asie et les investisseurs tendent à se détourner de la bourse de Hong Kong pour des concurrentes, comme celle de Bombay. Pourtant, Art Basel Hong Kong demeure une place incontournable comme en atteste la prochaine édition avec 66 exposants de plus qu'en 2023, le nombre total passant de 177 à 243. Parmi ces revenants : Lelong (Paris, New York), Lisson (Pékin, Shanghai, Londres, Los Angeles, New York), Regen Projects (Los Angeles), Sprüth Magers (Berlin, Londres, Los Angeles, New York), Tanya Bonakdar Gallery (Los Angeles, New York), Franco Noero (Turin), Acquavella (New York, Palm Beach), Galleria d'Arte Maggiore G.A.M. (Bologne, Rome, Venise) ou Templon (Paris, Bruxelles, New York). « Cette année 2024 marquera notre retour après 4 ans d’absence pour cause de Covid, partage Anne-Claudie Coric, directrice exécutive de la galerie Templon. Nous savons que la situation est complexe aussi bien économiquement que politiquement mais nous faisons confiance à l’organisation d'Art Basel pour fédérer les énergies et refaire de Hong Kong une plateforme qui compte. » Ce qu'espèrent aussi les 25 nouvelles entrantes, parmi lesquelles Tim Van Laere (Anvers, Rome), Alison Jacques (Londres), Hafez (Djeddah), Dvir (Bruxelles, Paris, Tel Aviv) ou Fitzpatrick (Paris). Cette dernière, qui représentait la scène berlinoise lorsqu'elle était à Los Angeles (sous le nom des deux associés d'alors, Freedman Fitzpatrick), s'est tournée vers la scène française depuis qu'elle s'est installée à Paris en 2021, d'où sa proposition. « Nous présenterons une seule œuvre de l'artiste français Arthur Marie, composée de 21 tableaux, une œuvre conceptuelle autour du portrait en mouvement », pointe Thomas Villemin. La section Encounters, curatée par Alexie Glass-Kantor, directrice d'Artspace Sydney, comprend 16 projets et Kabinett, la section thématique, 33 projets, soit le nombre le plus élevé. Alors que cette édition marque un retour à la normale, une question se pose : ART SG à Singapour peut-elle devenir une sérieuse concurrente ? « Nous avons participé l’année dernière à l’édition inaugurale, c’était un salon magnifique avec certes beaucoup de potentiel mais avec une attractivité encore trop incertaine en cette période géopolitiquement compliquée », conclut Anne-Claudie Coric. 

artbasel.com

Article issu de l'édition N°2755