Pour sa 22e édition, la Triennale de Milan ne pouvait échapper à la grande peur du siècle, celle d’une nature à l’agonie. « Broken Nature », le thème retenu par sa commissaire Paola Antonelli, conservatrice en chef des départements d’architecture et de design du MoMA de New York, vient donc à point rappeler aux scientifiques et artistes de tout poil combien leurs contributions, au-delà de l’esthétique, se doivent d’apporter des solutions à la planète. Celles-ci sont diverses, foisonnantes. Dans le très beau bâtiment moderniste édifié en 1933 par Giovanni Muzio, les expositions se répartissent sur deux étages.
Le retour du Grand Orchestre des animaux
Au rez-de-chaussée, des pavillons nationaux, à l’étage, la grande sélection opérée par la commissaire, puis le pavillon des Plantes, proposé par le neurobiologiste spécialiste des végétaux Stefano Mancuso, d’autres contributions nationales et, pièce maîtresse du…