Le Quotidien de l'Art

ARCO à la croisée des chemins

ARCO à la croisée des chemins
Arco 2019.
Arco.

Si elle s’est conclue sur de bonnes ventes, la foire espagnole, qui change de direction, dépend pour son avenir d’une législation plus favorable aux collectionneurs.

La foire d'art contemporain de Madrid, ARCO, a fermé ses portes dimanche avec un sentiment d'optimisme inhabituel chez les galeristes. Encore une fois, IFEMA, l'entité organisatrice, n'a pas communiqué de chiffres. Elle a seulement fait état d’une augmentation des ventes et d'un vrai succès de fréquentation : environ 100 000 personnes s’y sont pressées au cours des trois jours d'ouverture au public (avec un billet d'entrée à 40 euros). Mais il se peut que la légère amélioration des affaires soit due au déclin de foires cousines et rivales en Amérique latine, à Bogota, Buenos Aires ou Mexico.

Les emplettes du Reina Sofía

Les achats annuels du Reina Sofía, le plus important client institutionnel de la foire, donnent une idée du niveau d'activité. Le musée a acheté 19 œuvres d'artistes nationaux et internationaux pour un total de 350 000 euros : Maja Bajevic, Néstor Basterretxea, Andrea Büttner, June Crespo, Alejandro Garrido, Lugán, Rosalind Nashashibi, Marwan Rechmaoui et Azucena Vieites. Il a par…

ARCO à la croisée des chemins
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Article issu de l'édition N°1673