Fruit de la fusion de plusieurs instituts transalpins puis européens, la banque s’est imposée comme l’un des plus importants groupes européens avec l’agrégation du groupe allemand HVB en 2005. Prise en main en 2014 par un manager venu de la Société Générale, Jean-Pierre Mustier, elle affiche une forme enviable. UniCredit a en effet publié il y a deux semaines ses résultats les plus flatteurs depuis 2008 avec un bénéfice d’exploitation de 6,2 milliards d’euros et un résultat net de 3,9 milliards d’euros (+7,7 %) malgré des provisions importantes pour faire face à d’éventuelles sanctions aux États-Unis.
Seulement 50 millions d’euros ?
Face à ces masses à neuf chiffres, les revenus attendus de la cession de quelque 60 000 œuvres d’art ont été très prudemment estimés à 50 millions d’euros, soit leur valeur d’acquisition historique et leur inscription au bilan comme…