Le Quotidien de l'Art

Marché

1 pour 54 et 54 pour 1

Des centaines de foires d’art contemporain se tiennent chaque année en Europe, en Amérique, en Asie… Mais en Afrique, parent pauvre, on n'en compte encore qu’une poignée. 1-54 contribue à combler ce vide avec ses trois salons en réseau à Londres, New York et, depuis 2018, Marrakech. Avec son intitulé symbolique (1 continent et 54 pays), elle contribue à diffuser l’art africain, qui bouillonne d’une véritable effervescence. Les prix désormais obtenus par certains créateurs, comme El Anatsui, Julie Mehretu ou Chéri Samba, montrent une progressive affirmation sur le marché mondial. Reste à relever le défi du marché intérieur… Car, sur le plan économique, les chiffres sont parlants : si l’Europe effectue 50% des échanges commerciaux en son sein, ce pourcentage tombe à 2% en Afrique. L’une des missions clés de 1-54 est donc d’aider à l’émergence d’une génération d’amateurs locaux. De bons artistes ont besoin de bons collectionneurs !

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Par Stéphanie Pioda


La foire 1-54 tisse le réseau des acteurs culturels africains
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Article issu de l'édition Hors-série du 22 février 2019