Tout a commencé en 2017, lorsque Caroline Fieschi, cheffe du service du patrimoine à l’INHA, et Sophie Derrot, son adjointe et responsable des fonds d’archives patrimoniaux, sont contactées par Guy Loudmer. Le commissaire-priseur parisien leur propose alors (pour un prix resté secret) d’acquérir l’ensemble de ses archives. « C’est dans ce genre de situation que l’on se rend compte à quel point le réseau est important, explique Sophie Derrot. Si M. Loudmer nous a contactées, c’est grâce au galeriste Albert Loeb, qui avait fait une donation à l’établissement en 2014 ». Souhaitant qu’ils restent en France, il importait à Guy Loudmer que ces documents soient également accessibles au public.
Impressionnantes, les archives de Guy Loudmer le sont, à la fois par leur volume - environ 76 mètres linéaires - et par l’étendue de la période qu’elles couvrent - allant de 1903 au début des années 2010. L’ensemble est constitué…