La première fois que j’ai vu le tableau Monna Rosa, peint en 1867 par Dante Gabriel Rossetti, j’ai été frappée par la beauté de la porcelaine bleu-et-blanc au premier plan. Le contraste de ses teintes froides avec les couleurs chaudes et vibrantes environnantes lui offre une place singulière au sein de l’œuvre, comme si elle constituait le véritable sujet principal. Je me rappelle m’être alors demandée : comment cette porcelaine chinoise s’est-elle retrouvée dans un intérieur victorien ? Une question en amenant une autre, j’ai aussi voulu comprendre pourquoi cette femme avait choisi de faire immortaliser son portrait en présence d’un tel objet.
Je ne suis évidemment pas la seule à me poser ce genre de questions. J’ai découvert au cours de mes recherches qu’il existe une…