Le Quotidien de l'Art

Le bleu-et-blanc chinois : un objet historiographique occidental ?

Le bleu-et-blanc chinois : un objet historiographique occidental ?
Cécile Drouet, lauréate du prix des internautes Mon master en histoire de l'art en 180 secondes.
© DR.

Lors des Journées européennes du patrimoine 2024, les 21 et 22 septembre derniers, l’Institut national d’histoire de l’art a accueilli la présentation des travaux d'une vingtaine de jeunes chercheurs. Le prix des internautes, par un vote en ligne, a récompensé Cécile Drouet (École du Louvre), qui succède à Laura Perrin, primée en 2023. Voici la retranscription intégrale de son intervention.

La première fois que j’ai vu le tableau Monna Rosa, peint en 1867 par Dante Gabriel Rossetti, j’ai été frappée par la beauté de la porcelaine bleu-et-blanc au premier plan. Le contraste de ses teintes froides avec les couleurs chaudes et vibrantes environnantes lui offre une place singulière au sein de l’œuvre, comme si elle constituait le véritable sujet principal. Je me rappelle m’être alors demandée : comment cette porcelaine chinoise s’est-elle retrouvée dans un intérieur victorien ? Une question en amenant une autre, j’ai aussi voulu comprendre pourquoi cette femme avait choisi de faire immortaliser son portrait en présence d’un tel objet.

Je ne suis évidemment pas la seule à me poser ce genre de questions. J’ai découvert au cours de mes recherches qu’il existe une…

Le bleu-et-blanc chinois : un objet historiographique occidental ?
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