Michael Jackson (1958-2009) est une icône américaine au même titre que le Coca Cola — et tant pis si c’est Pepsi qui a raflé un contrat de sponsoring avec la vedette dans les années 1980. Tout comme le fabricant de soda, la production du Roi de la pop a été exportée et consommée sans modération, partout dans le monde. L’exposition en cours au Grand Palais, « Michael Jackson : On the Wall », explore autant le personnage américain de Michael Jackson que son statut de vedette internationale. D’abord présentée à la National Portrait Gallery de Londres, elle voyagera ensuite en Allemagne et en Finlande (mais pas aux États-Unis) et comprend plus de 120 peintures, vidéos, installations et sculptures inspirées par la star, essentiellement par des artistes américains ou britanniques. La commissaire Vanessa Desclaux a cependant apporté une « touche locale » avec trois œuvres commandées à des chorégraphes français – Jérôme Bel, Raphaëlle Delaunay et François Chaignaud. Représentant une sorte de perspective officielle française, ces créations célèbrent l’héritage de…