Le Quotidien de l'Art

Arles à la conquête de la Chine

Arles à la conquête de la Chine
Pixy Liao,
The King Under Me
(série « Experimental Relationship »), 2011. Lauréate du prix Madame Figaro remis le 24 novembre.
Photo Courtesy Pixy Liao.

La 4e édition du festival « Jimei x Arles » vient d’ouvrir à Xiamen. Elle confirme la popularité de la photographie en Chine, la politique d’expansion des Rencontres d’Arles et laisse ouverte la question de la liberté d’expression.

Une « petite » ville : seulement 3,5 millions d’habitants. En la survolant, la densité de gratte-ciels neufs – une forêt qui a poussé pour l’essentiel dans la dernière décennie – impressionne. Face à Taïwan, la semi-tropicale Xiamen, l’ancienne Amoy, connaît une croissance débridée, mais a su rester l’une des villes les plus propres de Chine : le ciel y est souvent bleu, un exploit… Dans ces métropoles qui font éclater leurs coutures, il est difficile d’identifier un centre. En voici un : une immense esplanade bordée de buildings bancaires, d’un théâtre, d’un nouveau palais du gouvernement, lustrés comme un sou neuf. Au loin, sur les pelouses, les petits Chinois jouent au cerf-volant et mangent du nougat. 

Arles, une marque globale

En ce vendredi après-midi, les officiels (ainsi que l’ambassadeur de France, Jean-Maurice Ripert), sous les tonnerres d’applaudissements rituels, présentent la 4e édition de « Jimei x Arles ». Un nom double qui résume le projet : voulant asseoir son développement sur une dimension culturelle, le district urbain de Jimei (800 000 habitants) est allé demander aux Rencontres d’Arles d’épauler un nouveau festival photographique ; une idée de Rong Rong, artiste et fondateur du centre photographique Three Shadows à…

Arles à la conquête de la Chine
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Article issu de l'édition N°1618