Le Quotidien de l'Art

Eva Taulois / Anni Albers : « Un langage qui nous échappe »

Eva Taulois / Anni Albers : « Un langage qui nous échappe »
Anni Albers dans son atelier de tissage au Black Mountain College en 1937. Photo : Helen M. Post. © The Josef and Anni Albers Foundation/Artists Rights Society (ARS), New York/DACS, Londres.

À l’occasion de l’exposition que la Tate Modern de Londres consacre à Anni Albers (1899-1994), l’artiste Eva Taulois, dont le travail rompt les barrières entre art et artisanat, évoque son admiration pour cette pionnière de l’abstraction et sa « pensée textile »

Du Bauhaus à la pédagogie expérimentale du Black Mountain College, les ateliers textiles au XXe siècle furent majoritairement féminins. Des artistes femmes telles qu’Anni Albers, Gunta Stölzl, Sonia Delaunay ou Sophie Taeuber-Arp ont pleinement réussi à concilier la pratique de l’art et d’un art dit « appliqué ». La question de la distinction entre art mineur et art majeur importait peu. Il s’agissait d’un art global qui s’étendait de la compréhension des techniques artisanales et industrielles à leurs champs d’application : peintures, textiles, costumes, mobiliers, objets, couleurs... La relation complexe qu’entretient Anni Albers avec la peinture abstraite et son application dans le champ du tissage est fascinante. C’est à travers le tissage qu’elle a développé ses « Pictorial Weavings ». Cette fusion…

Eva Taulois / Anni Albers : « Un langage qui nous échappe »
Eva Taulois / Anni Albers : « Un langage qui nous échappe »

Les abonnés ont accès à l'intégralité des articles du Quotidien de l'Art.

Découvrez toutes nos offres d'abonnements.

Je m'abonne

À lire aussi


Édition N°2552 / 21 février 2023

67,5 millions $

Le budget de rénovation du National Museum for Women in Arts de Washington

Par Jade Pillaudin


Fête foraine : les artistes en redemandent
Article abonné

Retour à l'île
Article abonné

Article issu de l'édition N°1612