Créé en 2017 par les organisateurs du Salon du dessin, la deuxième édition du salon Fine Arts Paris, célébrant les beaux-arts (tableaux, dessins et sculptures) a réussi son déménagement au Carrousel du Louvre, du 7 au 11 novembre, pour présenter 43 exposants. L’aménagement des stands, créant une atmosphère élégante et intimiste, a été déterminant. La qualité et la diversité des œuvres ont fait le reste, avec un lot de découvertes et de redécouvertes à l’instar de Deux jeunes Pringles (1930) d’Enrico Manfredo di Palma Falco, sculpture en bronze qui n’a pas été vue depuis son exposition au Salon des artistes français en 1931. Le salon a attiré 7 000 visiteurs avec une grande activité de conservateurs français et étrangers. Ces institutionnels ont notamment emporté une belle huile sur toile de 1824 par Marie-Philippe Coupin de la Couperie (partie à Stockholm) chez Talabardon & Gautier et un buste en terre cuite du sculpteur Carrier-Belleuse par son élève Rodin (en route pour un musée asiatique) chez Trebosc & Van Lelyveld. Rendez-vous est donné l’an prochain, du 13 au 17 novembre, soit une semaine plus tard par rapport au calendrier habituel.