Depuis l’annonce en juillet dernier que le mandat de Jean-Marc Bustamante ne serait pas renouvelé à la direction de l’Ecole nationale supérieure des beaux-arts de Paris (ENSBA), la nomination de son successeur suscite des polémiques qui nuisent à la cohésion de l’institution et à son rayonnement national et international. L’aura de ce poste, sans doute supérieur à ses prérogatives réelles, tient au prestige de l’école, à son ancienneté (elle a été fondée en 1817, descendante de l’Académie royale), à la personnalité de certains de ses professeurs (David, Gros, Ingres, etc.). Le parcours mouvementé des deux derniers directeurs – Nicolas Bourriaud et Jean-Marc Bustamante -, qui ont vu leur mandat interrompu (pour le premier, en juillet 2015, par Fleur Pellerin) ou non renouvelé (pour le second, par…