Depuis les années 1980, une soixantaine d’artothèques lancées en France tentent de concrétiser un vieux rêve démocratique : vivre avec une œuvre d’art sans la posséder — et sans que cela ne plombe le porte-monnaie. Cette inspiration qu’ont portée notamment l’artothèque de Caen ou le Frac-Artothèque du Limousin s’est essoufflée ces derniers temps. Un rapport publié en décembre 2016 par la Direction générale de la création artistique relève que la diversité des statuts et des missions de ces entités « les rendent non seulement fondamentalement fragiles, mais littéralement invisibles en tant que réseau spécifique ». Mais, précise cette étude, « les artothèques ont sans aucun doute un rôle à jouer dans la fabrication de nouvelles formes de solidarité sociale, en rapprochant œuvres, artistes et publics ».
Cette dynamique, la Biennale de Lyon…