Paris Tableau, Fine Arts Paris, Frieze Masters, Tefaf… Les foires d’art ancien se suivent sans vraiment se ressembler. Et pour cause, si toutes visent le même type de clientèle amatrice d’« art ancien », elles cherchent également à imprimer leur identité propre, qui va souvent de pair avec l’emplacement de l’événement : « Nous avons constaté qu’il y avait un manque à Paris, que la Biennale ne remplissait pas vraiment son rôle, précise Gabriel Terrades, fondateur en 1986 d’une galerie à son nom et membre fondateur du Salon du dessin. Il y avait donc une place libre pour un marché sérieux qui permettrait à Paris de remplir son rôle de capitale de l’art ancien ». La capitale française attire en effet de plus en plus, surfant sur les doutes causés par le Brexit dans l’esprit des galeristes et collectionneurs. En outre, fait assez rare dans le reste du monde,…
Comment les foires d’art ancien se repositionnent
Alors que la Biennale Paris s’essouffle, quelles stratégies adoptent les foires qui fleurissent actuellement dans le secteur de l’art ancien ? Petit tour d’horizon, à l'occasion de la deuxième édition de Fine Arts Paris qui a ouvert ses portes mercredi.