Le 11 octobre, la Fondation Getty de Los Angeles annonçait qu’elle attribuait une bourse de préservation « Keeping It Modern » à l’un des lieux les plus surprenants du patrimoine libanais : sur près de 70 hectares, à proximité de la mer, une cité perdue d’Oscar Niemeyer se dresse à Tripoli, deuxième ville du pays. Vestiges de la Foire internationale Rachid Karamé, dont les travaux ont démarré en 1967 et ont été interrompus par la guerre civile libanaise de 1975, cette quinzaine de bâtiments modernistes de l’architecte brésilien était, jusqu’au 23 octobre, l’écrin de l’exposition « Cycles of Collapsing Progress », organisée par le Studiocur/art et par le Beirut Museum of Art (BeMA). Tandis que le conseil d’administration de ce musée a récemment annulé le choix de l’architecte franco-libanaise Hala…
Au Liban, quel avenir pour la cité oubliée de Niemeyer ?
Alors qu’une bourse de la Fondation Getty et une exposition d’art contemporain viennent de rendre hommage à l’architecture d’Oscar Niemeyer au Liban, la récente foire de Beirut Art Fair s’attachait aussi à mettre en valeur le patrimoine du pays, malmené par les appétits immobiliers.