«Penser la ville comme un bien commun et non un mal nécessaire », « réconcilier ville, homme et nature » : c’est par ces paroles ambitieuses que Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, a présenté mardi une nouvelle manifestation qui s’installe dans un créneau encombré, celui des biennales. Le maire de Versailles François de Mazières, à la fois hôte de l’événement et commissaire général, a concédé que c’était un « défi difficile » et que l’on ne pourrait pas « dépasser Venise ». Mais il a estimé que, dix ans après le lancement des projets sur le Grand Paris, le temps était venu d’approfondir le débat sur les rapports entre ville et paysage. Sous l’onomatopée Bap ! (Biennale d’architecture et de paysage), on pourra donc, du 3 mai au 13 juillet 2019, voir un laboratoire de nouvelles architectures (à l’École d’architecture, logée dans la Petite Écurie), suivre les pistes de réflexion lancées par Paul Chemetov au Potager du Roi (École nationale du paysage), découvrir un catalogue de projets utopiques pour Versailles
(au château) ou étudier les stratégies de villes « résilientes » (photos dans l’espace public). Cette biennale sera l’occasion de pénétrer dans des espaces rarement ouverts au public, comme la galerie des Sculptures et des Moulages qui accueille la gypsothèque du Louvre.
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