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1-54, dernières nouvelles d’Afrique

1-54, dernières nouvelles d’Afrique
Anton Kannemeyer, In God We Trust, 2018. Photo : Courtesy l'artiste et Huberty & Breyne Gallery.

Une bonne manière d’entamer la semaine artistique la plus mouvementée de l'année à Londres est la foire d’art contemporain africain 1-54. Quarante-trois galeries, du Cap à Marrakech, y ont rendez-vous cette année, présentant plus de 130 artistes qui n’ont pas toujours les honneurs des cimaises européennes. Les œuvres procurent la sensation revigorante d’avoir été fabriquées plutôt que conçues, d’un Tintin ayant changé de couleur, par l’artiste sud-africain Anton Kannemeyer, au puissant travail photographique du Mozambicain Mario Macilau, qui fut un enfant de rue. Dans la cour principale de Somerset House, le Soudanais Ibrahim El-Salahi a planté son installation Meditation Tree, que la fondation tunisienne Kamel Lazaar a aidé à financer avec la foire. Quant au cahier de dessins miniatures faits secrètement par l’artiste en prison, il a été récemment acheté par le MoMA de New York. 1-54 accueille une exposition spéciale de l’artiste sud-africaine Athi-Patra Ruga (représentée par la galerie Whatiftheworld du Cap), qui explore des identités fluides au moyen de la tapisserie et de la sculpture.

1-54.com

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Article issu de l'édition N°1577