Le Quotidien de l'Art

Julie Béna/Judy Chicago : Entre un lunch et un dinner

Julie Béna/Judy Chicago : Entre un lunch et un dinner
Judy Chicago, Bigamy
Hood, 1965-2011, laque
automobile vaporisée
sur un capot de voiture,
109 x 109 x 71 cm. Courtesy
de l’artiste et Salon 94,
New York. ADAGP 2018. Photo : François Fernandez.

À l’occasion de l’exposition « Judy Chicago. Los Angeles, les années cool » à la Villa Arson à Nice (à voir jusqu’au 4 novembre), l’artiste Julie Béna évoque sa rencontre personnelle avec le travail de l’artiste américaine.

En italique : dans l’esprit de Julie Béna.

En gras : citations de Judy Chicago.

J’ai rencontré Judy Chicago en 2014 lors d’une résidence à New York. Je commençais l’écriture du dernier chapitre de Have you seen Pantopon Rose ?, un projet que je menais depuis quatre ans et qui avait revêtu différentes formes au cours de mes pérégrinations. Rose Pantoponne apparaît dans Le Festin nu de W.S. Burroughs : une silhouette, une femme sans voix, un personnage que l’on ne rencontre jamais vraiment. J’allais écrire pour Rose Pantoponne, j’allais lui donner un corps et une voix.

J’ai rencontré Judy Chicago en 2014 lors d’une résidence à New York donc, pendant ma visite au Brooklyn Museum. Dans ma mémoire il y a trois temps. L’exposition temporaire « Chicago in L.A.: Judy Chicago’s Early Work, 1963–74 » qui regroupe ses travaux plus « minimalistes », l’exposition permanente de The Dinner Party, suivie des sept Heritage Panels.



Wahou, merde.

- Oui ?

Merde, elles ont été effacées.

-…

Julie Béna/Judy Chicago : Entre un lunch et un dinner
Julie Béna/Judy Chicago : Entre un lunch et un dinner

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Article issu de l'édition N°1563