Le Quotidien de l'Art

Marché Acteurs de l'art

Une passion Napoléon

La Biennale accueille la collection privée de Pierre-Jean Chalençon, surnommé « l’Empereur ».?

Fasciné par Napoléon depuis le plus jeune âge, Pierre-Jean Chalençon a huit ans lorsqu’il découvre baba le château de Malmaison. Adolescent, il vend son scooter pour sa première grosse acquisition : une lettre de Napoléon au général Clarke annonçant la victoire de la bataille d’Iéna. En plus de 30 ans, il réunit ainsi plus de 2000 objets impériaux, chinés chez des marchands ou aux enchères, comme l’anneau du sacre qu’il porte en permanence. Des achats effectués souvent à bons prix, car le collectionneur sait mieux que personne distinguer une pièce historique d’un souvenir impérial. Des pans de sa collection sont exposés dans le monde entier. Prochaine étape, le Grand Palais pendant la Biennale Paris.

Des trésors impériaux

Parmi la vingtaine d’objets dévoilée sous la verrière, un portrait de la seconde épouse de l’empereur, Marie-Louise, par le baron Gérard, dans son cadre d’époque, avait été exposé au Grand Palais en 1969, lors du bicentenaire de la naissance de Napoléon. La sélection comprend également le madras que portait l’empereur exilé à Sainte-Hélène pour lutter contre l’humidité de l’île ; de très rares couverts et une assiette aux armes impériales appartenant au service de Napoléon à Waterloo, réalisés par l’orfèvre Martin-Guillaume Biennais ; ou encore la bâton du sacre de l’empereur dans la cathédrale Notre-Dame de Paris.

Article issu de l'édition Hors-série du 08 septembre 2018