L’an dernier, pour l’exposition « Soul of a Nation: Art in the Age of Black Power » à la Tate Modern, la file d’attente s’allongeait interminablement devant le musée. L’exposition évoquait la contribution essentielle des artistes noirs à l’art et à l’histoire américains d’après-guerre à travers les œuvres de Barkley L. Hendricks et Emory Douglas, parmi d’autres. « C’était fantastique, s’enthousiasme la directrice de la Tate Modern, Frances Morris. Certaines œuvres faisaient déjà partie de la collection », précise-t-elle, citant Carousel Change (1970) de Sam Gilliam et Internal II (1977) de Senga Nengudi. Parmi d’autres achats clés d’art africain par la Tate, signalons Untitled (1967), une peinture par l’artiste mozambicain Malangatana Valente Ngwenya (1936-2011), qui selon le site web du musée, « traduit les préoccupations et les luttes des gens ordinaires, la violence et la barbarie qu’ils ont dû endurer au Mozambique, ancienne colonie portugaise, pendant la lutte pour l’indépendance ».
Une histoire de l’art plus…