Le Quotidien de l'Art

Tom Wesselmann, la belle envolée

Tom Wesselmann, la belle envolée
Tom Wesselmann,
Gina's Hand,
1972-1982, huile sur toile,
149,86 x 208, 28 cm.
© Succession de Tom Wesselmann / VAGA, New York.

Grâce à de nombreux prêts de l’estate de Tom Wesselmann, l’artiste pop est à l’honneur jusqu’au 6 janvier au Nouveau Musée National de Monaco. Un artiste rare dans les institutions comme dans les salles de vente, mais dont la cote grimpe.

Face à la mer bleu dur, à l’ombre des salles fraîches de la Villa Paloma nichée sur les hauteurs de Monaco, bouches, tétons et jambes s’étalent dans des coloris bubble gum. L’exposition « La Promesse du bonheur », conçue par Chris Sharp au NMNM, compte moins de 30 œuvres de Tom Wesselmann (1931-2004), réunies pour leur irradiant hédonisme. Une sensualité essentiellement concentrée, telles des natures mortes, sur des fragments de corps féminin – à l’exception notable de deux gros plans sur des pénis traités avec tout autant d’appétence. Toiles découpées et pliées sur le châssis pour mieux coller à ces anatomies mêlées de fruits, plaques de Plexiglas gonflées comme par le désir et sculptures-monuments de soutien-gorge et de ceinture sont autant d’odes à la couleur, à la matière et au plaisir scopique. Identifié parmi les artistes du pop art par sa série des Great American Nudes…

Tom Wesselmann, la belle envolée
Tom Wesselmann, la belle envolée

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