Sam Stourdzé, qui signe sa quatrième édition, poursuit dans la continuité en misant sur un spectre élargi des pratiques photographiques. Si la quarantaine d’expositions font des allers-retours entre le passé et le présent, laissant une place de choix aux auteurs désormais classiques comme Depardon, Frank, Atwood, Colom, ou Wegman que l’on redécouvre avec bonheur, on remarque que l’ancien est absent. Un choix que l’on peut tenir pour logique ; le rôle d’un festival est avant tout de défricher et de mettre en lumière les pratiques de son temps. Très présent l’année dernière, le vernaculaire disparaît pour laisser une plus large place aux travaux documentaires ou…
Réalité augmentée à Arles
Davantage de « réel » et une progression de l’art contemporain : les Rencontres d’Arles 2018 confortent leur statut de grand rendez-vous de toutes les photographies.