Dans l’eau, sur la piste, sur la barre… Pendant 12 ans, il les a traqués, de Tokyo 1964 à Montréal 1976, ces héros des Jeux olympiques devenus icônes : le révolté Lee Evans, le poing tendu et fermé, Mark Spitz, l’amphibie aux 7 médailles d’or, la gracieuse Nadia Comăneci ou les créatures volantes Bob Beamon et Dick Fosbury. Quand il arrive au stade de Tokyo, le jeune photographe de 22 ans a déjà quelques coups d’éclat à son actif, comme l’opération de sauvetage de soldats perdus dans le Sahara, qui fera les choux gras de Paris Match en 1960. Un demi-siècle plus tard, sous le commissariat de David-Hervé Boutin, avec le soutien de Samsung, 8 de ces photos emblématiques s’affichent dans les rues de la capitale, de l’Hôtel de Ville à la gare de l’Est, dans des formats hors norme, jusqu’à 1000 m2, aspirant à s’imposer comme « le plus grand parcours photographique monumental à ciel ouvert ». Huit autres clichés, dus à Simon Depardon, le fils de Raymond, montrent autant de sélectionnés français 2024. Le relais, une autre discipline olympique !
« Instants des Jeux », jusqu'au 24 septembre.
À voir aussi : « Raymond Depardon. Jeux olympiques » à la galerie RX (16, rue des Quatre-fils, 75003), jusqu’au 21 septembre.
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