Le Quotidien de l'Art

Appropriation culturelle: Sur scène, entre invisibilité et épouvantails

Appropriation culturelle: Sur scène, entre invisibilité et épouvantails
Une artiste performant dans la pièce Exhibit B de Brett Bailey, église des Célestins, 67ème festival de théâtre d’Avignon, juillet 2013. © AFP / Franck Pennant.

Comme dans les arts plastiques, l’appropriation culturelle dans le spectacle vivant occasionne en France de nombreux débats, voire des velléités de censure, tandis que les minorités restent largement sous-représentées.

Peut-on parler de procès en « appropriation culturelle » du côté du spectacle vivant  ? En France, le théâtre, la danse et la musique n’ont pas connu d’exemples comparables à celui de Neïl Beloufa (dont une œuvre représentant l’artiste africain-américain Parker Bright devant le tableau Open Casket de Dana Schutz avait été retirée de son exposition au Palais de Tokyo, ndlr). En revanche, la légitimité à parler de questions concernant le racisme, la colonisation ou le traitement des minorités a occasionné des polémiques parfois violentes.

Le cas le plus emblématique est celui d’Exhibit B, spectacle du Sud-Africain Brett Bailey présenté notamment à Paris fin 2014. Sous forme d’un parcours à étapes, la pièce dénonce les horreurs de la colonisation de l’Afrique. Placés en position de voyeurs, les spectateurs y déambulent un par un de…

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Article issu de l'édition N°1538