« La tapisserie fait partie de votre imaginaire collectif, elle est gravée dans la mémoire de tous vos étudiants », assène Françoise Nyssen à Matthew Hancock, Secrétaire d’État au Numérique, à la Culture, aux Médias et aux Sports du Royaume-Uni. Sans en préciser le contenu, les deux ministres ont signé, ce jeudi 5 juillet, l’arrangement administratif relatif au prêt au Royaume-Uni, « si les conditions le permettent », de la célèbre tapisserie de Bayeux (fin XIe siècle), dont le président Emmanuel Macron faisait le souhait en janvier dernier. Un arrangement destiné à « formaliser le fait qu’un processus a été enclenché » et qui lance une série de questions : comment préserver l’œuvre au mieux ? Peut-on vraiment la déplacer ? « Une première pierre à l’édifice », nous dit-on au ministère, qui sonne cependant un peu creux.