Le Quotidien de l'Art

Une affaire de faux dans la photographie resurgit

Une affaire de faux dans la photographie resurgit
Vue du catalogue de vente des daguerréotypes de Charles-Édouard de Crespy-Le Prince. Photo : D.R.

L'affaire des pseudo-photographies de Crespy, adjugées à Deauville en 2011, rebondit après des années d'inertie judiciaire.

Un marchand d'ouvrages anciens, Jean Reverdy, est convoqué ce vendredi 29 juin par la juge Laurence Lazerges, chargée d'une instruction pour escroquerie, sept ans après une vente spectaculaire de photographie ancienne à Deauville. Cette convocation, plusieurs fois reportée pour « raisons de santé », suit la mise en examen pour escroquerie, le 17 septembre 2015, de son associé, Jean-Marie Malzieu, qui avait proposé le lot au commissaire-priseur James Fattori, placé, lui, sous le statut de témoin assisté. Malzieu, qui conteste les expertises scientifiques, affirme avoir trouvé ce lot avec Reverdy « dans une brocante au stade Charléty ». Déjà condamné pour faux, vol ou escroquerie, ce dernier a été dénoncé aux enquêteurs par un conservateur il y a six ans et demi comme ayant colporté de fausses éditions du XVIe siècle de Villon ou Rabelais.

Il a fallu aussi attendre sept ans pour obtenir une expertise judiciaire, qui conclut qu'il s'agit de fabrications « postérieures aux années…

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Article issu de l'édition N°1527