Bénéficiant de la présence des plus grandes galeries de design historique et de collection telle que Kreo, Jousse ou l’italienne Nilufar, c’est confiante que la 13e édition de Design Miami/Basel ouvrira ses portes au public le 12 juin prochain. Bien implantée et forte de la marque Art Basel mondialement réputée, la foire partage avec le PAD Londres et Paris le podium des foires de design les plus attractives. Pourtant, elles sont loin d’être isolées : en mars était inaugurée Collectible à Bruxelles, Design Shanghai existe dans le paysage asiatique depuis cinq ans, la première édition de Beirut Design Fair s’est tenue en 2017 tandis qu’à Dubaï, la foire de design récemment renommée peine à garder la tête hors de l’eau. Aux yeux du directeur et fondateur de la galerie Kreo Didier Krzentowski, Design Miami reste la plus importante. Mais le fait que le domaine du design contienne « différentes niches » et qu’il y ait « différentes manières de comprendre le design qui, lui-même, a plusieurs aspects » nuance ce classement. En effet, peut-on mettre sur le même plan une foire qui se concentre sur le design de collection contemporain et un salon qui mêle le design dit historique aux arts décoratifs ou dont les stands de design sont noyés dans une foule d’art contemporain ?
Les foires à la recherche d’une identité
Les deux fondatrices de Collectible à Bruxelles, Clélie Debehault et Liv Vaisberg ont bien compris le problème en donnant une identité précise à leur foire belge : remarquant qu’« il n’y avait rien à Bruxelles pour promouvoir le design contemporain de collection », elles décident de…