Dans les années 2000 une mouvance artistique, visible dans des expositions comme « The Moderns » (Castello di Rivoli, 2003) et « Ultramoderne » (Espace Paul Wurth, Luxembourg, 2007), voulut réactiver les formes abstraites issues des premières avant-gardes du modernisme. Plutôt que nostalgiques, beaucoup d’artistes cherchaient à explorer les contradictions de la modernité. Comment expliquer, par exemple, qu’un si grand nombre d’artistes du début du XXe siècle, soi-disant portés par une rationalité progressiste, aient des liens avec les sciences parallèles, la théosophie ou autres formes de spiritualité ? Les artistes Florian et Michael Quistrebert n’ont pas manqué d’explorer ces paradoxes à travers les liens ambivalents entre l’abstraction, la…
Quistrebert / Kupka : « Ce n’est pas abstrait, c’est de la peinture abstraite »
Au Grand Palais, Michael Quistrebert nous guide dans la magnifique rétrospective Kupka, pionnier de l’abstraction qui concilia sensorialité flamboyante et rationalité portée par le credo du progrès.