Le Quotidien de l'Art

Nîmes exalte son pedigree romain

Nîmes exalte son pedigree romain
Vue aérienne des Arènes de Nîmes et du musée de la Romanité.
Photo : agence de Portzamparc.

Le musée de la Romanité, conçu par Elizabeth de Portzamparc, est inauguré le 2 juin face aux Arènes, symbole du passé antique de la ville. Le budget (non dépassé) de 59,5 millions d’euros l’a doté de
3 500 m2 d’espaces d’exposition, d’un toit terrasse et d’un jardin de 3 500 m2.

Interrogé sur le musée de la Romanité, Jean-Paul Fournier, maire de Nîmes, souligne sa fonction première de « révélateur de l’enracinement de l’identité nîmoise dans son passé romain ». De fait, depuis la Renaissance, l’Antiquité occupe une place de choix dans la politique des édiles nîmois. En 1535, à la demande des consuls, le roi François Ier accordait de nouvelles armoiries à la Ville : le taureau était remplacé par un crocodile attaché à un palmier, motif issu de pièces de monnaie romaines à peine découvertes. Un demi-millénaire plus tard, des fouilles archéologiques préventives sur les allées Jean-Jaurès ont mis au jour les mosaïques d’Achille et de Penthée. Qualifiées par les spécialistes de « plus belles pièces après celles de Pompéi », elles ont convaincu le maire de créer un « musée contemporain » destiné à mettre en valeur les…

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