Elle s’annonce comme un des blockbusters de la rentrée. La rétrospective « Éblouissante Venise », présentée à Paris au Grand Palais du 26 septembre 2018 au 21 janvier 2019, montée par la RMN en partenariat avec les musées municipaux de la cité lagunaire, va réunir plus de 200 objets du XVIIIe siècle. Pour accrocher les œuvres emblématiques du clan Tiepolo, de Canaletto, Guardi ou Rosalba Carriera, sous le commissariat de Catherine Loisel et la scénographie que l’on espère dérangeante de Macha Makeïeff, les organisateurs ont dû, comme le prouve le décret d’insaisissabilité de biens culturels publié au Journal officiel le 16 mai, frapper à la porte de quarante-six institutions différentes. Un tour de force ! Les régionaux de l’étape sont évidemment en force, avec le musée Correr, l’Accademia, le Patriarcat de Venise ou, un peu plus loin, les musées de Belluno, Padoue, Trévise, Rovigo ou Trieste. Mais on y trouve aussi sept musées allemands et autant de britanniques, trois autrichiens, deux portugais, un suédois, un espagnol et un hongrois. On la dénigre, mais l’Europe de la culture existe bien…
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