Parmi les affaires qui ont entaché le marché du mobilier et des arts décoratifs, l’instruction ouverte sur une série de cas suspects de meubles censés dater du Grand Siècle connaît un impressionnant rebondissement. Le secret a été maintenu sur l’enquête conduite par l’Office central de lutte contre le trafic des biens culturels (OCBC), qui n’a pas voulu commenter ces développements. Mais le Quotidien de l’art peut révéler qu’une demi-douzaine de mises en examen a été prononcée au fil des mois à l’encontre d’artisans, de marchands et d’experts bien connus.
La plus spectaculaire vise les Kraemer, héritiers d’une prestigieuse dynastie d’antiquaires, déjà mis en cause dans une autre instruction, conduite à Pontoise, portant sur la série de faux sièges dont Bill Pallot
a avoué la fabrication.Dans cette nouvelle affaire, traitée à…