Lancer une nouvelle foire d’art contemporain dans un marché déjà encombré ? C’est l’ambition de la Tbilisi Art Fair, qui tient sa première édition dans la capitale géorgienne du 17 au 20 mai. Entre mer Caspienne et mer Noire, dans un format annoncé comme « délibérément intime », elle a l’ambition de combler un vide pour les scènes artistiques d’Europe orientale et de compléter l’offre « locale » actuellement représentée par des rendez-vous comme ArtVilnius, Contemporary Istanbul ou Art Moscow-Petersburg. Douze des 29 galeries présentes sont géorgiennes et l’on compte deux exposants français, Nivet-Carzon et Bernard Jordan. Le fils de ce dernier, Emmanuel Jordan, ancien directeur de l’Alliance française d’Irkoutsk et donc connaisseur de la région, y propose un solo show de Bertrand Gadenne. « En présentant des vidéos, les frais sont mesurés et le prix des stands n’a évidemment rien à voir avec les foires d’Europe occidentale, mais nous n’avons pas de visibilité sur les potentiels acheteurs », explique Bernard Jordan.
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