Le Quotidien de l'Art

Discorde canadienne autour d’un Chagall et d’un David

Discorde canadienne autour d’un Chagall et d’un David
Jacques-Louis David, Saint Jérôme, 1779, huile sur toile, 174 x 124 cm. Photo : Prêt du Musée de la civilisation, collection de La Fabrique de La Paroisse de Notre-Dame-de- Québec.

Décidé à faire cavalier seul pour la vente d’un Chagall et l’achat d’un David, le directeur du musée des Beaux-Arts d’Ottawa a dû faire marche arrière. Sa position est aujourd’hui inconfortable.

Marc Mayer, qui dirige le musée national depuis neuf ans, se retrouve en position impossible après l’imbroglio entourant la mise en vente d’un Chagall et la tentative d’achat d’un David. Le 25 avril, son conseil d’administration a fait avorter les deux opérations. La Tour Eiffel de Chagall doit être retirée de la vente du 15 mai de Christie’s New York dont elle était l’un des fleurons. Cette œuvre de 1929 (100 x 82 cm), était estimée de 5 à 8 millions d’euros. Lors de la même réunion, le conseil renonçait à l’achat d’un Saint Jérôme peint en 1779 par David, mis en vente par la fabrique de Notre-Dame de Québec pour répondre à des besoins d'entretien de la cathédrale et qui se trouve accroché en prêt au musée des Beaux-Arts de Montréal.

Les petites-filles de Chagall dans l’arène

Une association de critiques d’art avait provoqué un choc il y a un mois en révélant que la National Gallery avait confié à Christie’s le Chagall, acquis en 1956 pour 16 000 dollars (l’équivalent de…

Discorde canadienne autour d’un Chagall et d’un David
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