Que cela plaise ou non, les États-Unis dominent toujours la culture populaire mondiale. Bien avant que l’Amérique puisse se déclarer vainqueur de la guerre froide, la culture populaire américaine était présente presque partout, que ce soit par le biais d’Hollywood, d’Elvis Presley, de Coca-Cola ou de l’utilisation par Andy Warhol de tous les précités. Aucun char n’a pris part à cette victoire et les batailles ont, pour la plupart, permis aux acteurs concernés d’engranger d’énormes bénéfices… tout cela sans aucun financement de la part de Washington. La mise en avant de l’architecture, du théâtre et de la littérature américains a surfé sur la même vague.
La culture américaine est une industrie massive, autant au niveau national qu’international, et elle ne répond à aucune autorité politique, du moins directement. Il n’y a pas de ministère de la Culture aux États-Unis, ni membre du gouvernement désigné pour s’occuper des affaires culturelles. L’absence d’un tel poste peut sembler étrange aux personnes originaires de pays où le fonctionnement des théâtres et des orchestres, la construction de…