Le Quotidien de l'Art

8e round pour Glasgow International

8e round pour Glasgow International
Vue de l’installation de Lubaina Himid, Breaking in, Breaking out, Breaking up, Breaking down au Kelvingrove Art Gallery and Museum. Photo : Keith Hunter.

La 8e édition du festival biennal d’art contemporain Glasgow International ouvre ses portes aujourd’hui pour trois semaines avec 268 artistes et 90 expositions autour de la science-fiction, l’identité et la société à l’ère 2.0. « Les moments que nous vivons aujourd’hui, avec le Brexit et l’arrivée de Trump au pouvoir, sont parfois plus effrayants que des récits de science-fiction », nous confie Richard Parry, aux rênes de la biennale depuis cette année. Les sujets, très axés sur l’actualité, seraient apparus naturellement : « Je n’ai pas dirigé les artistes dans un sens ou dans l’autre – c’est le moment d’écouter ce qu’ils ont à nous dire plutôt que de les diriger. » Temps fort de la manifestation : l’œuvre monumentale de Lubaina Himid, Turner Prize 2017, dans le hall du Kelvingrove Art Gallery and Museum. De plus en plus ouvert à l’international, le festival, qui invite 34 nationalités, incarne aussi l’esprit de la scène artistique écossaise, très dynamique à Glasgow : « Beaucoup d’artistes qui s’installent ici nous disent que Glasgow ressemble au Paris des années 1920… sans le jazz », assure Richard Parry.

glasgowinternational.org

Article issu de l'édition N°1482