L'exposition sur les 25 ans de créativité arabe à l'Institut du monde arabe, à Paris, connaît les travers fréquents aux panoramas basés sur des critères géographiques. Bien qu'elle se cale sur le quart de siècle de l'institution parisienne, plutôt que de retracer une évolution artistique sur ces deux dernières décennies, elle ne montre que des oeuvres récentes d'artistes, qui, pour certains, ont une pratique de fraîche date. Partagé entre le bâtiment de Jean Nouvel et Architecture-Studio et le Mobile art de Zaha Hadid, l'accrochage très mélangé aligne des créateurs dont les méthodes sont aux antipodes.…