Le Quotidien de l'Art

Marie-Laure Jousset, présidente du jury PAD 2018

Marie-Laure Jousset, présidente du jury PAD 2018
Marie-Laure Jousset.
© D. R.

Comment vous est apparue l’édition 2018 du PAD ?

Plus fraîche, plus dynamique, mieux scénarisée que la précédente. Les objets, à la différence des arts plastiques, ont besoin d’être mis en scène. Les stands ne doivent pas être des white cubes mais des espaces, des reconstitutions facilement transposables dans l’univers domestique.

Quel est le rôle du jury ?

Nous sommes vingt et un, essentiellement des prescripteurs (collectionneurs, amateurs, aussi bien architectes que journalistes ou directeurs artistiques) et nous décernons trois prix – au design contemporain, au design du XXe siècle et au meilleur stand –, selon une procédure démocratique de vote.

Qui avez-vous élu ?

Le prix du design contemporain est allé à Alexandra Mocanu, de la galerie Mouvements modernes, une jeune créatrice qui est montrée pour la première fois. Elle a réalisé une tapisserie en laine naturelle colorée, lumineuse, dont l’originalité est d’être présentée comme un tableau. Le prix du design du XXe siècle est allé à un bahut en chêne de Maurice Jallot avec des ferronneries de Raymond Subes, daté de 1947 (galerie Matthieu Richard). Le prix du stand – qui est important car il rend justement compte des efforts de scénographie – a été décerné à HP Le Studio. Enfin, nous avons donné un prix spécial du jury à WA Design, qui évoque superbement une ambiance des années 1960. Ce qui est intéressant, c’est qu’il s’agit de quatre galeries françaises, dont deux sont nouvelles.

À lire aussi



Jean-Luc Martinez, une reconduction attendue
Article abonné

Édition N°1471 / 05 avril 2018

7506

Le nombre de barils du mastaba de Christo à Hyde Park

Par Stéphanie Pioda

Article issu de l'édition N°1471