Le Quotidien de l'Art

Les nuages s’amoncellent sur le Mausa

Les nuages s’amoncellent sur le Mausa
Vue du Mausa, Toulouse-le-Château.
Photo : Camille Vallet.

Ouvert le 7 juillet 2017 sur le site des anciennes forges de Baudin, construites à la fin du XVIIIe siècle à Toulouse-le-Château (Jura), le musée d’Art urbain et de Street art (Mausa), fermé pour la saison d’hiver depuis septembre, n’a pas rouvert ses portes, comme prévu, samedi 31 mars. Les conditions de sécurité exigées pour sa réouverture n’étant pas réunies, le lieu n’a pas reçu d’autorisation préfectorale. Une commission de sécurité doit prochainement se rendre sur place. Une décision dommageable pour le propriétaire du lieu, Stanislas Belhomme, qui est déjà confronté à quelques difficultés. Une procédure judiciaire l’oppose en effet à son ex-partenaire financier, qui devait prendre en charge les factures du chantier de rénovation du lieu : la société Mausa Développement devrait ainsi 180 000 euros à des artisans jurassiens. Pour régler le litige, deux conciliateurs ont été nommés par le conseil départemental. Parallèlement, début mars, le musée s’est fait voler cinq œuvres, dont certaines étaient engagées pour garantir le paiement de travaux.

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