Âtrier, campaniste, lavier, escaliéteur, guillocheur, murailler, poêlier, lapidaire, féron, pipier, tulliste, moireur, layetier ou encore dominotier… La liste est longue et les savoir-faire méconnus. La France compte aujourd’hui, selon la liste publiée au Journal officiel, 281 métiers d’art répartis en 16 domaines de compétences pour 38 000 entreprises et un chiffre d’affaires de 8 milliards d’euros. Une véritable galaxie. Longtemps considéré comme ringard, le secteur a su ces dernières années se renouveler grâce à une nouvelle génération d’artisans designers. Du 3 au 8 avril, le secteur se rapproche du grand public à l’occasion des Journées européennes des métiers d’art (Jema). Pour la première fois cette année, la manifestation se déroule sur six jours et prend la forme d’un Printemps des métiers d’art, avec des portes ouvertes d’ateliers et de centres de formation. Des expositions et une nouvelle programmation appelée « Rendez-vous d’exception » sont organisées dans plus de 90 sites emblématiques. Un douzième cru placé sous le signe de la transmission : un choix logique, la formation étant un objectif primordial de la profession.
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