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Monty Python, Berlioz et Cellini : une rencontre explosive

Monty Python, Berlioz et Cellini : une rencontre explosive
Benvenuto Cellini, opéra d’Hector Berlioz mis en scène par Terry Gilliam à l’opéra Bastille. Photo : Agathe Poupeney.

Après Londres, Amsterdam, Barcelone et Rome, l’ancien Monty Python Terry Gilliam met le feu à l’opéra Bastille en transformant Benvenuto Cellini de Berlioz en carnaval brésilien. À ce jeu pyromane, l’incendiaire se serait-il incendié ?

« Je me demande bien pourquoi je me suis identifié à lui, s’étonne Terry Gilliam : en plus d’être un sculpteur et un orfèvre exceptionnel, Cellini était un assassin et un menteur d’une arrogance odieuse. Berlioz était aussi ce genre de personnage. » Soucieux de redonner sa popularité au genre lyrique, l’Opéra de Paris fait régulièrement appel à des cinéastes. Le choix de Gilliam, après Michael Haneke et Benoît Jacquot, pour mettre en folle image l’histoire rocambolesque de la fonte de la statue de Persée par Benvenuto Cellini à la Renaissance, pouvait paraître judicieux. Car ni la folie des grandeurs ni le risque de se perdre n’ont jamais fait peur à ce réalisateur baroque, qui a connu le succès avec l’univers…

Monty Python, Berlioz et Cellini : une rencontre explosive
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