C’est la première fois, note Sylvain Cordier, son conservateur des arts décoratifs, qu’une exposition aborde ainsi le fonctionnement de la Maison consulaire et impériale. Quatre cents œuvres sont présentées, certaines monumentales comme Le songe d’Ossian, qu’Ingres entreprit sur commande de l’Empereur, ou les crucifix et candélabres d’argent de son mariage avec Marie-Louise. Mais, pour Sylvain Cordier, c’est la pauvre Joséphine qui avait convaincu le jeune général à la conduite spartiate d’asseoir son pouvoir naissant sur cette pompe. S’inspirant du précédent de Versailles, une stricte étiquette règle ainsi la garde du souverain, les résidences de sa famille, les déplacements, les parties de chasse, les repas, les cérémonies et les réceptions diplomatiques tout comme…
Quand Montréal s’empare de Napoléon
Le musée des Beaux-Arts de Montréal décrypte la vie de cour sous Napoléon comme une entreprise de spectacle au service du pouvoir. L’institution canadienne confirme ainsi son savoir-faire dans la conception d’expositions itinérantes qui parcourent le monde.