Depuis 2016, les musées d’Angers, Valence et Rennes (ou Dunkerque en ce moment même) proposent des accrochages temporaires, assortis de colloques, publications et autre diffusion numérique autour de leurs « MNR », ces œuvres « Musées nationaux récupération » spoliées sous l’Occupation. Aujourd’hui, le Louvre leur emboite le pas. À défaut de miser sur la médiation, le plus grand musée du monde opte pour leur exposition pérenne. Au cœur du parcours des peintures dans l’aile Richelieu (et prochainement Sully et Denon), deux cabinets sont désormais dévolus à ces biens remis à la garde de l’État dans l’attente de retrouver leurs propriétaires. Salutaire, l’initiative revient à Sébastien Allard, directeur du département des peintures, qui ose ici ce qu’aucun de ses prédécesseurs n’avait jamais osé. Résultat, le conservateur…
Le Louvre se penche sur les œuvres spoliées mais oublie l’Histoire
Le Louvre a inauguré récemment deux salles rassemblant une poignée des œuvres « MNR » spoliées sous l’Occupation. Une démarche salutaire mais maladroite.